Je me souviens de notre première rencontre à Duinbergen. Je portais déjà cette barbe de 3 jours et dégageais un air distant qui cachait une timidité bien présente. Pauline n'est pas passée inaperçue, elle a toujours eu ce petit quelque chose de très séduisant, une spontanéité déroutante, les yeux de Marlène Jobert et un sourire malheureusement un peu perdu aujourd’hui. Peu de contacts ce premier jour, mais deux semaines plus tard je reçois une invitation pour un voyage à Paris organisé par la demoiselle. C’est dans un très chic appartement à Clamart, dans la région parisienne, que la rencontre a vraiment pris forme. Ensuite… cheminement classique : petite maison sympa après quelques mois de voyages entre Namur et Casteau, fiançailles, mariage, déménagement dans les dépendances, Clément, Lucien et la séparation! Je ne peux décemment écrire l’histoire de notre séparation, parce que je la trouve simplement indécente. Pauline a ce besoin de séduire qui caractérise ces oubliés de l’amour de la prime jeunesse. Aidée par une routine qui laisse de l’espace aux envolées romantiques, elle a fait son choix... douloureusement, maladroitement. Pauline est brut de brut, bien mal à l’aise avec l’élégance de la vérité, plus agile dans le monde parallèle de la grande bourgeoise et de ses conventions de façade. Je dois rester honnête et écrire que Pauline est très généreuse, toujours spontanée, elle est aussi une vrai bonne mère, elle se bat toujours pour son boulot et ses patients et qu’une nouvelle forme de respect s’installe entre-nous, une drôle de complicité juste parentale. Je peux écrire aujourd’hui que je n’ai aucun regrets, deux beaux enfants et une première vie pleine de découvertes.
dimanche, février 05, 2006
Pauline
Je me souviens de notre première rencontre à Duinbergen. Je portais déjà cette barbe de 3 jours et dégageais un air distant qui cachait une timidité bien présente. Pauline n'est pas passée inaperçue, elle a toujours eu ce petit quelque chose de très séduisant, une spontanéité déroutante, les yeux de Marlène Jobert et un sourire malheureusement un peu perdu aujourd’hui. Peu de contacts ce premier jour, mais deux semaines plus tard je reçois une invitation pour un voyage à Paris organisé par la demoiselle. C’est dans un très chic appartement à Clamart, dans la région parisienne, que la rencontre a vraiment pris forme. Ensuite… cheminement classique : petite maison sympa après quelques mois de voyages entre Namur et Casteau, fiançailles, mariage, déménagement dans les dépendances, Clément, Lucien et la séparation! Je ne peux décemment écrire l’histoire de notre séparation, parce que je la trouve simplement indécente. Pauline a ce besoin de séduire qui caractérise ces oubliés de l’amour de la prime jeunesse. Aidée par une routine qui laisse de l’espace aux envolées romantiques, elle a fait son choix... douloureusement, maladroitement. Pauline est brut de brut, bien mal à l’aise avec l’élégance de la vérité, plus agile dans le monde parallèle de la grande bourgeoise et de ses conventions de façade. Je dois rester honnête et écrire que Pauline est très généreuse, toujours spontanée, elle est aussi une vrai bonne mère, elle se bat toujours pour son boulot et ses patients et qu’une nouvelle forme de respect s’installe entre-nous, une drôle de complicité juste parentale. Je peux écrire aujourd’hui que je n’ai aucun regrets, deux beaux enfants et une première vie pleine de découvertes.
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2 commentaires:
J'aimerais, mais au nom de quoi, que Pauline lise ces mots.
Moi aussi... mais au nom de quoi?
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