J'ai entendu les mots justes. J'ai avoué ma peur de perdre et ma difficulté à la gérer. J'ai compris combien cette peur a tué un bon nombre de mes relations. Combien mes sentiments vrais peuvent devenir illisibles. Cette peur de perdre qui met trop en avant le couple, pas la personne. Pauline me l'avait dit lors d'un entretien: ce n'est pas moi qu'elle n'a plus aimé, c'est mon incapacité à aimer sans peur, sans étouffer. Je n'avais pas trop compris. Ce soir, je me sens à la fois soulagé et désolé. Soulagé d'avoir entendu et expliqué, d'avoir partagé. Désolé parce que tous les gens qui me connaissent et qui m'aiment me l'avaient dit: tu vas encore foirer, tu n'as pas changé... je m'en suis rendu compte, j'ai cherché les solutions pour me décrisper, je ne voulais pas ce de foirer et je n'ai pas trouvé. Tout s'est à nouveau mélangé, j'ai sapé la confiance et j'ai perdu tout crédit. Il y a peut-être du boulot... peut-être pas trop, mais je veux trouver de la sérénité dans une relation amoureuse, plus cette souffrance. Je sais que j’aime… mais parfois bien mal.
Bien d'autres choses se sont dites aujourd'hui, et ça fait du bien de dire et d'écouter. Et très touchant d'écouter tes mots à mon propos...
Je me sens comme vidé, vidé d'un poids. Disons plutôt... allégé.
2 commentaires:
La sérennité, peut-être, mais jamais la tranquilité, à ce que j'en pense. Parce que l'amour, ça n'est jamais tranquille. Plutôt que de ne rien ressentir, nous serions prêt à préférer la souffrance parfois.
peut-être, sans doute, certainement...
on veut trop souvent tout et son contraire
on vit trop souvent tout et son contraire
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