Mon jardin, pas le jardin secret, celui de terre et de vert. Je voudrais y planter un arbre, un monument, qui me survivra, qui survivra à ma survivance. Je dois y poster un Ginkgo Biloba. Où? Là... au fond, à 8,5m de la haie. Je le regarderais pousser ces 50 prochaines années, je l'oublierais souvent. Peu importe, il a côtoyé les dinausores. Et puis 50 années dans ses pattes, il supportera pas, il faut qu'il respire. Mais jamais je ne l'oublierais. Comme cet épicéa planté il y a maintenant 25 ans en bord de Meuse, il est toujours bien là... et je ne l'ai pas oublié. vendredi, janvier 06, 2006
Mon jardin
Mon jardin, pas le jardin secret, celui de terre et de vert. Je voudrais y planter un arbre, un monument, qui me survivra, qui survivra à ma survivance. Je dois y poster un Ginkgo Biloba. Où? Là... au fond, à 8,5m de la haie. Je le regarderais pousser ces 50 prochaines années, je l'oublierais souvent. Peu importe, il a côtoyé les dinausores. Et puis 50 années dans ses pattes, il supportera pas, il faut qu'il respire. Mais jamais je ne l'oublierais. Comme cet épicéa planté il y a maintenant 25 ans en bord de Meuse, il est toujours bien là... et je ne l'ai pas oublié. 
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1 commentaire:
Si j'avais connu ce blog il y a quelques mois, j'aurais dit : Tiens, moi aussi je pense à un Ginkgo Biloba ces jours-ci, au fond du jardin.
Mais là, au lieu de simplement dire, je m'émerveille. S'il n'y avait que le Ginkgo Biloba...
Chaque jours, nos deux vies ont lieu a des distances de moins de dix kilomètres, et j'ai l'impression qu'elles pourraient résonner d'une manière étonnante si elles venaient à se toucher. Les mêmes films au Plaza, les mêmes rues à Mons, les mêmes parcs à Bruxelles, les mêmes étangs de Saint-Denis, les mêmes rues à Casteau, les mêmes chansons, la même école, les mêmes blogs touchants ; et les envies d'autres mêmes, retenues par mon âge.
Et en plus, j'aime bien t'intriguer.
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